Plante invasive – La berce du caucase
Les règles de gestion de la berce du Caucase :
Dans un premier temps, il faut avoir en tête qu’une protection intégrale est nécessaire pour se protéger des éventuelles éclaboussures de sève : combinaison, gants épais que l’on va pouvoir rincer ensuite, visière, bottes.
Il faudra également penser à rincer le matériel de coupe.
Si les plantes sont en fleurs (ce qui ne semble pas le cas sur les photos que vous nous avez envoyé), le plus urgent serait de couper les ombelles, pour empêcher la fructification.
Si les graines sont déjà formées, alors il faudrait enfermer les ombelles dans un sac, pour les incinérer par la suite.
Le foyer n’ayant pas l’air démesuré, on peut viser la manière forte, visant à éradiquer les plantes : la coupe sous le collet. C’est la plus fastidieuse mais également la seule permettant de s’en débarrasser à terme. On peut utiliser une simple bêche affûtée et il faut chercher à sectionner la racine à au moins 10-15 cm de profondeur. Il faut retirer la partie de la racine sectionnée et la laisser se dessécher (retirer un maximum de terre pour accélérer le séchage).
Si le collet est difficile d’accès, alors on partira sur de la fauche ou du broyage (plus de projections de sève avec ce dernier), méthodes moins efficaces mais plus facilement réalisables. Cette technique doit être répétée plusieurs fois par an, sur plusieurs années et ne permet pas forcément de se débarrasser de la plante.
On pourra tenter d’arracher manuellement les très jeunes individus (avec des gants).
Tout transport de terre est proscrit pour éviter un risque de dissémination.
Réglementation liée à la berce du Caucase :
Contrairement aux ambroisies, il n’y a pas d’arrêté préfectoral rendant la lutte contre cette plante obligatoire.
Cependant, selon l’arrêté du 14 février 2018 relatif à la prévention de l’introduction et de la propagation des espèces végétales exotiques envahissantes sur le territoire métropolitain (voir pièce jointe) : il est interdit sur tout le territoire métropolitain et en tout temps l’introduction sur le territoire, y compris le transit sous surveillance douanière, l’introduction dans le milieu naturel, la détention, le transport, le colportage, l’utilisation, l’échange, la mise en vente, la vente ou l’achat de spécimens vivants de Berce du Caucase ou Heracleum mantegazzianum.
L’espèce est également inscrite sur la liste des espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l’Union Européenne, en application du règlement européen n°1143/2014
Vous trouverez sur ce site spécialisé toutes les informations à ce sujet
Faune et Flore
Églises
Eglise paroissiale Saint-Martin à Choignes
Historique
L’église de Choignes était le siège d’une cure à la collation de l’abbé du Val-des-Echoliers depuis sa cession en 1460, en même temps que celle de Vouécourt, par une bulle du pape Pie II.
L’église Saint-Martin est un édifice du 13e siècle mais les voûtes de la nef ont été détruites ou n’ont jamais été reconstruites. Elle abrite un très beau mobilier : retables des vies de la Vierge et de Saint-Nicolas du 16ème siècle, peintures à fresques et bas-reliefs placés sous le porche découverts en 1837 lors de la restauration de l’édifice
Le clocher, et son escalier situé dans la nef, fut ajouté sur la croisée au 15e siècle. Les bras du transept et la sacristie ont été construits dans la 1ère moitié du 16e siècle ce qui a obturé les baies du clocher.
Le porche ainsi que la sacristie et son portail datent du 19e siècle En décembre 1875, l’architecte Dupuy dressa un plan afin d’établir le portail entre le chœur et la sacristie et d’implanter les confessionnaux dans la sacristie et le bras nord du transept
Description
Édifice à plan en croix latine.
La nef à vaisseau unique plafonné est précédée d’un porche à colonnes en pierre.Le transept saillant est suivi d’un chœur terminé par un chevet plat. La croisée de transept supporte la tour du clocher couronnée d’une flèche carrée. L’escalier d’accès aux combles et au clocher se situe dans l’angle intérieur nord-ouest de la nef. Le clocher et le mur du chevet sont en moellon et pierre de taille et le reste de l’édifice est en pierre de taille
Intérêt de l’œuvre
à signaler : portail à voussures et chapiteaux à crochet du 13e siècle.
Eglise paroissiale Saint-Vallier à Chamarandes
Historique
L’église de Chamarandes , limite 15e siècle 16e siècle ; 2e quart 19e siècle, était succursale de Brottes puis devint annexe de Choignes après le Concordat. Le 12 mars 1833, Chaussier, architecte à Chaumont, établit un devis pour la reconstruction de la nef, de la sacristie et du clocher. La pierre de taille devait provenir des carrières de Chamarandes, le pavé serait en dalles de Brethenay posé sur des décombres damés de la démolition de l’ancienne construction. L’adjudication eut lieu le 3 mai 1833 au profit de Georges Chaudron de Chaumont pour 8000 francs et la réception se déroula le 29 juin 1834.
Description
Edifice à plan en croix latine.
La nef plafonnée à vaisseau unique est précédée d’un porche, de la sacristie dans l’angle sud-ouest et de la cage d’escalier dans l’angle nord-ouest. Le porche est surmonté de la tour du clocher couronnée d’un toit en pavillon couvert de zinc.
Le transept saillant est voûté d’ogives. Le choeur se compose d’une travée droite suivie d’une abside à trois pans, le tout voûté d’une voûte d’ogives à six quartiers
Une armoire-eucharistique obturée est présente dans le mur sud du choeur.
Les murs gouttereaux de la nef sont en moellon avec chaîne en pierre de taille et le reste de l’édifice est en pierre de taille.
Intérêt de l’œuvre
à signaler : une statue de Saint Nicolas et une très ancienne dalle funéraire.
Histoire
PERSONNALITÉS NÉES A CHAMARANDES-CHOIGNES
GIRARDEL Jean-Baptiste
Général Girardel, né à Chamarandes le 18 mai 1842, capitaine en 1870.
ESM 1862, sorti 4e de sa promotion (Puebla).
Sous lieutenant en 1864 au 97e RI.
Lieutenant en 1867
Capitaine en 1870. Fait la guerre de 70 comme officier d’ordonnance du Gl de l’Abadie d’Aydrein. Participe aux affaires de Busancy, de Bois les Dames, de Beaumont et à la bataille de Sedan. A son retour de captivité, il sert au 1er régiment provisoire, puis de nouveau au 97e RI.
Chef de bataillon en 1880, il est breveté d’EM en 1881.
Lieutenant Colonel en 1888.
Colonel 1892. Commande le 4e RI (1892-1893)
Général de Brigade le 28/12/1896. Chef d’EM du 13e CA, il commande ensuite la 48e brigade de 1897 à 1901. Off LH 1897.
Général de Division le 12/10/1901. Commande la 36e DI (02), puis le 13e CA (1903-1905).
PERRIN Jean-Claude
Jean-Claude Perrin, né le 4 mai 1936 à Choignes, est un ancien entraîneur d’athlétisme français.
Après une carrière militaire où il occupe un poste d’officier-pilote dans l’armée, il rejoint le monde de l’athlétisme. Il effectue pour cela une formation à l’INSEP avant de rejoindre le club du Racing club de France. Il se spécialise dans le saut à la perche, qui sous sa conduite et celle d’un autre entraîneur national, Maurice Houvion, devient pour un temps une spécialité française.
Les athlètes qu’il entraîne établissent ainsi 20 records du monde, obtiennent 10 titres de champion d’Europe et du monde et 8 sont finalistes olympiques. En 1976, lors des Jeux de Montréal, un de ses protégés finit au pied du podium puisque Patrick Abada est quatrième, Jean-Michel Bellot finissant quant à lui septième. Le sommet de sa carrière se situe aux Jeux Olympiques à Los Angeles en 1984 où ses deux athlètes montent sur le podium, Pierre Quinon remportant le titre olympique et Thierry Vigneron la médaille de bronze.
L’ensemble de ses résultats d’entraîneur lui permettent d’obtenir le Prix Pierre-Paul Heckly de l’Académie des sports en 1978, avec Maurice Houvion.
Touche-à-tout du sport, il participe un temps à l’aventure du Matra-Racing de Jean-Luc Lagardère. Mais ses meilleurs résultats dans ce sport, il les obtient avec l’autre club de la capitale, le Paris Saint-Germain Football Club. Il apporte ses conseils en termes de préparation physique et fait ainsi partie de l’équipe qui remporte la Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe en 1996.
Il apporte également ses conseils dans un autre sport, le tennis.Yannick Noah, alors capitaine de l’équipe de France de Coupe Davis lui confie la préparation physique des équipes masculines et féminines. La France remporte la Coupe Davis 1991 à Lyon face aux Américains menés par celui qui deviendra le numéro un mondial Pete Sampras puis de nouveau en 1996 en Suède.
Il occupe souvent un poste de consultant sur Europe 1 lors des grandes compétitions d’athlétisme.
La bataille de Choignes le 18 janvier 1814
Cette escarmouche a vu s’affronter des éléments du 14ème de ligne (régiment haut marnais – haut saônois), renforcés de quelques douaniers, puis de la Garde Impériale (dont certains furent envoyés tenir Langres) face à la coalition de soldats autrichiens (pionniers, hussards) et Wurtembergeois
Ces combats font partie de plusieurs escarmouches qui ont eu lieu dans la région (Choignes, Luzy, Langres, Longeau, Colombey…) et dans l’Aube (Bar sur Aube) à l’ouverture de la campagne France pour aboutir à la bataille de Brienne le Château, entrée en lice de Napoléon1er.
En janvier 1814, notre département a été le théâtre de plusieurs escarmouches lors de la campagne de France. Déjà le Général Mortier avait dû quitter Langres devant la pression de l’ennemi et se replier vers Brienne rejoindre l’empereur, mais le corps Wurtembergeois menaçait de lui couper la route…
Le 18 janvier, les Autrichiens et les Wurtembergeois arrivaient de Biesles, passant par Chaumont Le Bois, prenant à travers champs pour se retrouver à Choignes par le chemin de la côte aux vaches qui dessert l’actuelle écluse.
L’artillerie mise en place sur les hauteurs, les troupes ennemies investissent le village sous une pluie battante, rencontrent des éléments composés d’environ 70 hommes (fantassins du 14ème de ligne et douaniers) qui, après quelques échanges de tir, se replient laissant l’arrière garde constituée de la vieille garde prendre le relais.
Après d’âpres mais brefs combats qui dureront la journée, les Wurtembergeois sont contraints de se replier sur la rive droite de la Marne, d’où les batteries d’artillerie ouvrent le feu détruisant et incendiant plusieurs maisons du village.
Le lendemain matin, lorsque les troupes de la coalition reprennent le village, les troupes françaises ont déjà quitté le théâtre des opérations pour se diriger vers l’Aube par la route de Colombey.
Le Personnel Communal
Danièle Anne CHATARD – Secrétaire de mairie
Domaines de compétences :
-
- Gestion financière (mandatement, facturations)
- Préparation et suivi des budgets
- Marchés et commandes publics – demande de subvention
- Gestion des payes des élus et déclarations sociales
- Préparation des Conseils municipaux et comptes rendus
- Suivi des affaires scolaires (inscriptions scolaires, …)
- Accueil du public et téléphonique
-
- Gestion de l’état civil
- Gestion des documents d’urbanisme
- Gestion des élections
- Gestion des cimetières
- Gestion des commissions communales
- Suivi avec les associations et les administrés
- Accueil du public et téléphonique
Céline PONCET – Secrétaire de mairie
Domaines de compétences :
M. Tony MICHAUT et M. Christophe BLONDEAUX
Domaines de compétences :
-
- Entretien, tous les corps de métiers, des bâtiments municipaux, de l’embellissement de la commune de l’entretien de la voirie et du domaine foncier de la commune
Présentation de la commune
La commune de Chamarandes-Choignes est constituée de deux villages, situés sur les bords de la Marne. Les villages bénéficient d’une situation agréable, à deux pas de la ville mais dans un environnement privilégié, organisé autour de la rivière et du canal entre Champagne et Bourgogne. Les bois de la rive droite constituent un lieu de promenade privilégié pour les marcheurs et les vététistes, ainsi qu’un territoire de chasse réputé. Il n’est pas rare d’y croiser des chevreuils, biches ou autres cervidés.
Région | Alsace Champagne Ardenne Lorraine |
Département | Haute-Marne |
Code Postal | 52000 |
Code Insee | 52125 |
Nom des habitants | Chamarandais, Chamarandaises |
Ville fleurie | 1 fleur (s) |
Chamarandes-Choignes | Moyenne des villes | |
Population (2012) | 1 047 habitants | 1 821 habitants |
Population : rang national (2012) | n° 9 394 | – |
Densité de population (2012) | 56 hab./km2 | 157 hab./km2 |
Taux de chômage (2012) | 6,8 % | 10 % |
Superficie (surface) | 18,8 km2 | 17,3 km2 |
Altitude min. | 252 mètres | 192 mètres |
Altitude max. | 407 mètres | 393 mètres |
Latitude | 48.1078 | – |
Longitude | 5.17083 | – |