PERSONNALITÉS NÉES A CHAMARANDES-CHOIGNES
GIRARDEL Jean-Baptiste
Général Girardel, né à Chamarandes le 18 mai 1842, capitaine en 1870.
ESM 1862, sorti 4e de sa promotion (Puebla).
Sous lieutenant en 1864 au 97e RI.
Lieutenant en 1867
Capitaine en 1870. Fait la guerre de 70 comme officier d’ordonnance du Gl de l’Abadie d’Aydrein. Participe aux affaires de Busancy, de Bois les Dames, de Beaumont et à la bataille de Sedan. A son retour de captivité, il sert au 1er régiment provisoire, puis de nouveau au 97e RI.
Chef de bataillon en 1880, il est breveté d’EM en 1881.
Lieutenant Colonel en 1888.
Colonel 1892. Commande le 4e RI (1892-1893)
Général de Brigade le 28/12/1896. Chef d’EM du 13e CA, il commande ensuite la 48e brigade de 1897 à 1901. Off LH 1897.
Général de Division le 12/10/1901. Commande la 36e DI (02), puis le 13e CA (1903-1905).
PERRIN Jean-Claude
Jean-Claude Perrin, né le 4 mai 1936 à Choignes, est un ancien entraîneur d’athlétisme français.
Après une carrière militaire où il occupe un poste d’officier-pilote dans l’armée, il rejoint le monde de l’athlétisme. Il effectue pour cela une formation à l’INSEP avant de rejoindre le club du Racing club de France. Il se spécialise dans le saut à la perche, qui sous sa conduite et celle d’un autre entraîneur national, Maurice Houvion, devient pour un temps une spécialité française.
Les athlètes qu’il entraîne établissent ainsi 20 records du monde, obtiennent 10 titres de champion d’Europe et du monde et 8 sont finalistes olympiques. En 1976, lors des Jeux de Montréal, un de ses protégés finit au pied du podium puisque Patrick Abada est quatrième, Jean-Michel Bellot finissant quant à lui septième. Le sommet de sa carrière se situe aux Jeux Olympiques à Los Angeles en 1984 où ses deux athlètes montent sur le podium, Pierre Quinon remportant le titre olympique et Thierry Vigneron la médaille de bronze.
L’ensemble de ses résultats d’entraîneur lui permettent d’obtenir le Prix Pierre-Paul Heckly de l’Académie des sports en 1978, avec Maurice Houvion.
Touche-à-tout du sport, il participe un temps à l’aventure du Matra-Racing de Jean-Luc Lagardère. Mais ses meilleurs résultats dans ce sport, il les obtient avec l’autre club de la capitale, le Paris Saint-Germain Football Club. Il apporte ses conseils en termes de préparation physique et fait ainsi partie de l’équipe qui remporte la Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe en 1996.
Il apporte également ses conseils dans un autre sport, le tennis.Yannick Noah, alors capitaine de l’équipe de France de Coupe Davis lui confie la préparation physique des équipes masculines et féminines. La France remporte la Coupe Davis 1991 à Lyon face aux Américains menés par celui qui deviendra le numéro un mondial Pete Sampras puis de nouveau en 1996 en Suède.
Il occupe souvent un poste de consultant sur Europe 1 lors des grandes compétitions d’athlétisme.
La bataille de Choignes le 18 janvier 1814
Cette escarmouche a vu s’affronter des éléments du 14ème de ligne (régiment haut marnais – haut saônois), renforcés de quelques douaniers, puis de la Garde Impériale (dont certains furent envoyés tenir Langres) face à la coalition de soldats autrichiens (pionniers, hussards) et Wurtembergeois
Ces combats font partie de plusieurs escarmouches qui ont eu lieu dans la région (Choignes, Luzy, Langres, Longeau, Colombey…) et dans l’Aube (Bar sur Aube) à l’ouverture de la campagne France pour aboutir à la bataille de Brienne le Château, entrée en lice de Napoléon1er.
En janvier 1814, notre département a été le théâtre de plusieurs escarmouches lors de la campagne de France. Déjà le Général Mortier avait dû quitter Langres devant la pression de l’ennemi et se replier vers Brienne rejoindre l’empereur, mais le corps Wurtembergeois menaçait de lui couper la route…
Le 18 janvier, les Autrichiens et les Wurtembergeois arrivaient de Biesles, passant par Chaumont Le Bois, prenant à travers champs pour se retrouver à Choignes par le chemin de la côte aux vaches qui dessert l’actuelle écluse.
L’artillerie mise en place sur les hauteurs, les troupes ennemies investissent le village sous une pluie battante, rencontrent des éléments composés d’environ 70 hommes (fantassins du 14ème de ligne et douaniers) qui, après quelques échanges de tir, se replient laissant l’arrière garde constituée de la vieille garde prendre le relais.
Après d’âpres mais brefs combats qui dureront la journée, les Wurtembergeois sont contraints de se replier sur la rive droite de la Marne, d’où les batteries d’artillerie ouvrent le feu détruisant et incendiant plusieurs maisons du village.
Le lendemain matin, lorsque les troupes de la coalition reprennent le village, les troupes françaises ont déjà quitté le théâtre des opérations pour se diriger vers l’Aube par la route de Colombey.